Malveillance autour des chevaux à L'Epine

Sonny est mort. Il avait 6 ans. Ce cheval est mort percuté par une voiture, sur la voie rapide de l’Épine, le 31 décembre dernier. A cause d’actes de malveillance, perpétrés régulièrement par un individu sans doute inconscient de la gravité de ses actes.
Depuis trois ans, une personne mal intentionnée ouvre régulièrement les barrières des champs où sont parqués des chevaux, vole ou casse des piquets, enlève les barrières. Elsa Delamarche, propriétaire de Sonny est effondrée : “Cela aurait pu être pire. Cinq personnes étaient à bord du véhicule, dont trois enfants. Par miracle, bien que le 4x4 soit en accordéon, aucun d’eux n’a été blessé. Un inconscient a ouvert la barrière du pré de Sonny.” La mairie reçoit très régulièrement des appels lui signalant des chevaux en liberté , essentiellement la nuit. Car Elsa n’est pas la seule à être victime, Hervé, Eusebe, Guy,... ont aussi eu affaire à des actes de malveillance. “C’est quelqu’un qui n’a pas peur des chevaux. Il y a deux jours, on m’a signalé que l’on avait enlevé l’anneau du licol qui retenait un cheval de trait attaché. Qui évidemment s’est sauvé, devenant une menace pour la sécurité des automobilistes.”
Une pétition
Dans la nuit de l’accident, ce sont les barrières qui ont été détruites. “Je venais de changer mes chevaux de place car là où ils sont actuellement , ils ont les pieds dans l ’eau” . Elle a réinstallé les deux survivants dans ce champs. “ Tant pis pour leurs pieds mouillés, là au moins, la barrière a un gros cadenas.” L’accident s’est produit le matin du 31 décembre. “Je remercie Eusebe Gervier qui a gardé le cheval mort pendant trois jours, le temps de la venue de l’équarrisseur.” La colère gronde à l’Épine. Contre cette personne malveillante qui ne mesure pas la gravité des ses actes. “Faut-il que nous fassions justice nous-mêmes?” Si un habitant le prend en flagrant délit, cet inconscient risque de passer un très mauvais quart d’heure. Elsa garde dans une boite une mèche de la crinière de son Sonny chéri. Ce réveillon 2012 aura été bien triste. Elle a un sentiment d’injustice. En attendant, elle a lancé une pétition, “pour éviter que cela se reproduise, et pour que les autorités interviennent, avant le jour où un accident grave se sera produit.” Elle a déjà récolté plus de soixante signatures depuis deux jours. Pour signer la pétition, téléphoner à Elsa au 06 01 10 26 10.